Yves Baudry

Yves BAUDRY

Peintre, Plasticien, Poète, Conférencier

" La force et l’énergie que je cherche et tente d’exprimer sont paradoxalement dans la connaissance intime de la fragilité du monde " YB

A propos

Yves BAUDRY

Né le 16 avril 1948 à Fontenay-le-Comte, Vendée.

Artiste peintre, plasticien, poète et conférecier.

Professeur agrégé d’Arts Plastiques et d’Arts Appliqués.
Vit et crée depuis 2005 à Mouzeuil-Saint Martin en Vendée.

« Lumière et variations »

Mes recherches plastiques se construisent sur deux axes croisés en permanence.
Le premier reste la Contemplation très longue de la Nature. Formes et forces y sont une bibliothèque inépuisable : rythmes, arborescences, croissance, verticalité,  harmonies colorées imprévisibles, matières, graphismes, cycles des temps et des espaces…La Lumière est le mot clé.

Le second axe est une expression abstraite synthétique du premier. C’est une réflexion profonde jusqu’à la Méditation sur la tension paradoxale qui se tisse entre Force et Fragilité, entre Ephémère et Universel, entre Détail et Tout, entre Figuration et Abstraction. L’expression plastique de cette tension est et fait le Sens de ma démarche.

J’utilise depuis toujours tous les pastels à l'huile sur des draps de lin anciens, bruts et non préparés. Cela me permet une écriture picturale gestuelle, immédiate, sensuelle, une union intime du graphisme, de la couleur et du support dans le même instant. Depuis plusieurs années l'étude des icônes à fond doré de la Renaissance Italienne ont fait entrer l'or dans ma quête. Sous forme acrylique, huile ou feuilles métal réel, l'or a introduit un nouveau et double dialogue plastique et spirituel entre la couleur et la lumière d'une part, entre la matité et la brillance d'autre part. Le tableau devient « multiple » selon l'emplacement de celui qui le regarde. La brillance qui nous renvoie la lumière est devenue un paramètre plastique au sein de l'espace pictural.
Papiers, cuirs, bois sont aussi mes matériaux de création.

L'atelier Yves Baudry
L'atelier

Notes d'atelier

La peinture me permet d’entrevoir la Lumière et la Musique de cet endroit inaccessible et inconnu où j’ai besoin d’être. (Guérande, 2012).

Je vis ma peinture comme une exploration d’elle-même. Je laboure et creuse le même sillon depuis toujours, j’y récolte et je
re-sème tout ce que j’y trouve au fur et à mesure. Récolter ce qui vient de germer, peut-être de mûrir, et en ressemer les grains devant la charrue et le soc de la création. Telle est le sens profond de ma quête. Il n’y a pas de conditions préalables. Juste une nécessité intérieure quotidienne, permanente, une énergie intime que je connais sans rien savoir d’elle. Elle est MA force de vie.

La peinture me procure ce sentiment subtil d’une huile essentielle de Vie qui me met à l’écoute amplifiée du Monde. Du silence le plus blanc jusqu’au hurlement primitif de l’Univers.

La force et l’énergie que je cherche et tente d’exprimer sont paradoxalement dans la connaissance intime de la fragilité du monde.

La peinture est l’estuaire suprême de mon fleuve qui cherche l’océan… (atelier 2013).

L’acte de peindre me procure ce très intense sentiment, jusqu’à l’incandescence, d’être présent au monde, en pleine conscience.

La Lumière est une résurrection permanente. Peut-être l’unique raison d’ouvrir les yeux.

L’Art et la Peinture sont définitivement le chemin le plus court entre le cœur et l’esprit, entre l’être et l’autre.

J’explore en peinture le dialogue inachevé fondamental entre un Impressionnisme contemporain non figuratif et l’Abstraction lyrique.  (atelier 2014).

Phrases d’artistes qui alimentent mes recherches

« L’émotion est le germe, l’œuvre est éclosion ».

« C’est l’artiste qui doit nourrir la peinture, la nourrir de sa chair, de son esprit, quasiment jusqu’à ce qu’il en perde connaissance, qu’il en perde son sang profond… L’art est une blessure qui devient lumière ».

« Le but de la peinture n’est pas le souci de reconstituer un fait anecdotique mais de constituer un fait pictural ».
Georges Braque

« C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche ».
Pierre Soulages